Torride, psychotique et sauvage, ce trio infernal va vous inoculer la fièvre du rock’n’roll primitif et le virus du twistobilly démoniaque !..

Ils déclanchent une tornade électrique d’où s’échappent en hurlant créatures dégénérées et entités cauchemardesques qui vivent dans les marécages urbains et les cités suintantes…

Les démons excités du Rock’n’roll génèrent ainsi une transe Vaudou incontrôlable emportant les âmes des damnés vers les ombres grimaçantes de la jungle aux milles plaisirs interdits et dangereux !

Gasp !..

Lors d'un de leurs passage en terre Bretonne en 2007, JUNGLE FEVER a joué pour Mass prod' au Bacardi.

Ensuite, en 2008, il y a eue la parution du premier album en CD et 33T sur les labels Trauma Social / Karamekos / Stygmate / Kanal Hysterik.

2011, c'est le temps du 2nd album en CD et 33T.

http://www.jungle-fever.fr

http://www.myspace.com/jungle_fever_

Le dernier clip (réalisé par sylvain fornaro AKA BatArterroR) :

http://youtu.be/6XQiXbrSRnE

Quelques articles déjà parus sur le net :

http://www.ledauphine.com/vaucluse/2011/04/25/jungle-fever-fete-son-deuxieme-album

http://kaput.brain.over-blog.fr/article-la-fievre-de-la-jungle-jungle-fever-maja-thurup-75613625.html

http://wallabirzine.blog.free.fr/index.php?q=jungle+fever

http://gopsycho.ca/P_Interview/interview-junglefever-fr.php


Chronique de Lionel dans 442ème Rue N°91:

JUNGLE FEVER : Maja Thürüp

(CD / 33T, Trauma Social/Mass Prod/ Stygmate/Kanal Hysterik/Stryckhnine Productions/Pigme
Records/Karameikos) Après un excellent premier album en 2008, revoilà Jungle Fever à peine rentrés d'un voyage initiatique dans les jungles amazoniennes. Comme livre de route ils avaient emmené un recueil de nouvelles de ce vieil ivrogne de Bukowski ("Au sud de nulle part"), incluant une histoire courte intitulée "Maja Thürüp", l'histoire d'un indien amazonien à la bite gigantesque qui sera ramené à Los Angeles par l'anthropologue qui l'a découvert afin d'y être exhibé tel un King Kong humain. Au-delà du récit "d'aventure" (un brin salace quand même, l'anthropologue ne se privant pas de s'envoyer son bel étalon, y a pas de petit plaisir, on est chez Bukowski nom d'un double baby) on sent bien que l'auteur a tenté là une sorte de récit autobiographique qui ne veut pas dire son nom. Forcément, dès que le vieux Charles met en scène un personnage alcoolique et priapique, il est difficile de ne pas y voir une projection de lui-même. Est-ce le message qu'ont aussi voulu faire passer Jungle Fever en choisissant le nom de ce personnage comme titre de leur nouvel album ? Allez donc savoir. Une chose est sûre cependant, c'est que le groupe étant constitué de 2 ex Bimbo Killers, déjà eux-mêmes réputés pour une certaine forme d'autodérision et d'humour acerbe et décalé, on aurait vite fait de leur prêter une intention qu'ils ont peut-être eue... ou pas... Un fait imprescriptible en tout cas, ce nouvel album est une tuerie, pas moins. Avec leur fricassée de rock'n'roll, de surf, de twist, de psychobilly sous nette influence punky et catchy, Jungle Fever nous envoient une belle volée de titres qui vous agrippent direct les tripes et ne vous lâchent plus jusqu'à ce que résonne la dernière note de ce rock'n'roll tribal, primitif, envoûté et magique. Des pulsations cannibales ("Cannibal lady") aux rythmes transcendés ("Frenetik transe fever"), des vapeurs méphitiques ("Toxique") aux âmes possédées ("Du bruit"), des frénésies reptiliennes ("Do the snake !!") aux déhanchements simiesques ("Red monkey"), tout, ici, nous ramène à la jungle primale, à la sexualité bestiale, aux forces telluriques, à une époque où l'homme n'était qu'un misérable vermisseau face à un environnement hostile, forcément hostile. La batterie vous annihile toute volonté de résistance, la basse vous fouaille les profondeurs les plus secrètes de vos boyaux comme de votre hypothalamus, la guitare vous invite à une danse sauvage, érotique, désinhibée, vous ne pouvez que vous laisser porter par ces entrelacs de mélodies vénéneuses, morbides et poisseuses comme les monstres antédiluviens qui hantent notre inconscient collectif, réminiscences d'éons où la peur était le moteur principal de la pensée pré-humaine. Et puisqu'on en est au remarques obligeantes à l'égard d'un groupe qui se révèle être un sacré bol d'air dans une atmosphère moite et étouffante, signalons que nos pithécanthropes ne se refusent rien en matière de reprises puisqu'ils revisitent rien moins que Warum Joe ("Vent divin", excellent choix les gars, pas banal en tout cas) et les Milkshakes ("Red monkey" déjà cité), l'un des innombrables groupes du sieur Billy Childish, plutôt tourné vers un surf-rock'n'roll déjà fort peu au fait des convenances de son temps.