The HORNY BITCHES (Canada)

Montréal girl punk rawk !

Quatre charmantes demoiselles qui vont vous faire sauter dans le pogo pieds nus !

Nous sommes heureux de vous faire découvrir ce groupe incroyable qui nous fait oublier les LUNACHICKS disparues trop vite !

Deux albums sont sortis : "13 reasons to fuck" en CD et "Heart N Guts" en CD et 33T en 2014 (en partenariat avec la Mass prod' !).

http://www.thehornybitches.com

http://www.reverbnation.com/thehornybitches

Chronique de Lionel dans 442ème Rue n°107 :

The HORNY BITCHES : "Heart n guts"
On avait découvert les Horny Bitches en 2010 avec leur premier album, "13 reasons to fuck", sur lequel elles semblaient sérieusement titillées par leurs hormones (comme quoi il n'y a pas forcément que les mecs qui ne pensent qu'au cul). A l'époque, le groupe évoluait en trio. Aujourd'hui, avec ce nouvel album, on peut constater un menu changement chez les résidentes de Montréal (anglophones, faut-il le préciser, tant on a l'habitude, par chez nous, de croire que tout le monde, au Québec, parle français comme sous Louis XIV). Elles évoluent désormais en quatuor, une seconde guitare venant rajouter un peu de sauvagerie électrique dans un rock'n'roll déjà fichtrement sur les nerfs. Côté compositions, on est toujours dans le trash avec du poil autour, foncièrement sous la ceinture, classé X, qui ne donne pas franchement dans l'érotisme soft et romantique. Les gisquettes ont décidé de faire étalage de toutes leurs connaissances en matière de sexe, et on se doute bien qu'elles ne sont pas novices en la matière, traitant, en gros, de toutes les tendances sexuelles répertoriées par la sexologie moderne (ou passée, certaines civilisations dites "antiques" étant nettement plus progressistes que nos sociétés judéo-chrétiennes dans le domaine de la galipette horizontale). Selon vos propres préférences, il y a des chances que vous trouviez ici de quoi pimenter vos soirées body-body. A part la zoophilie, je n'ai guère constaté de lacunes dans leur lexique sexuel. Même s'il est vrai que ce genre de détail ne peut qu'interpeller un anglophile convaincu. Il est probable que la majorité d'entre vous n'écoutera les Horny Bitches que pour la musique. Et là, pas de souci, on trempe dans un méchant rock'n'roll qui fume comme un sapeur, qui picole comme un polonais, qui vous fouaille la tripaille comme un vulgaire Jack l'éventreur. Si, en matière sexuelle, les demoiselles semblent avoir potassé leur kamasutra illustré plutôt que Kant dans le texte, elles semblent avoir également assimilé toute la symbolique du rock'n'roll énergiquement travaillé au corps et forgé au marteau pilon, le modèle de 100 tonnes ayant vraisemblablement leur préférence. Si vous espériez trouver ici un quatuor de bécasses directement sorties d'une émission de télé-réalité, vous pouvez passer votre chemin et plutôt vous taper les sorties de boîte à la mode ou un aller-retour sur les Champs-Elysées, les Horny Bitches ne sont défi nitivement pas de ces sucrettes là. Au contraire, leur petit plaisir personnel, ce serait plutôt de botter du fi on, de malaxer du bijou de famille, voire de balancer du coup de boule si jamais le respect venait à manquer du côté de la gent masculine. L'association des mots faibles femmes, les Horny Bitches, elles ne connaissent pas, ostie de tabarnak, comme on dit dans leur voisinage plus ou moins immédiat.