Nous nous appelons BRAINDEAD d'après une chanson de Jellybeans et existons depuis 2001. Nous sommes un groupe skacore formé de 3 zicos d' Hambourg (Allemagne) tous agés de 27 ans environ. Nos influences vont du Punk/hardcore aux groupes skapunk. Nous avons joué prés de 150 concerts, y compris quatre tournée complète dans toute l'Europe (l'Irlande, l'Angleterre, l'Autriche, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, la République tchèque, la Hongrie et bien sûr l'Allemagne). Nos paroles s'étendent du punk hardcore puissant et rapide au dub avec des chansons Skacore-stylisées.

La plupart de nos paroles traitent des problèmes sociaux. Nous ne nous plaignons pas juste dans nos chansons, mais nous nous voyons comme des activistes aussi et nous donnons des concerts de soutien dont un pour le Squat trapu à Hambourg. Jusqu'ici, nous avons sorti deux EP'S et une démo CD, ainsi qu'un album auto-produit sorti en 2004 et un CD split avec Civil War d'Hollande sur Crash Landing records en 2006.

L'album est une co-prod' de Dirty faces (Allemagne), de la Mass prod' (France), de Rumblefish (Russie), de Pumpkin records (Angleterre) et de 5 feet under (Danemark), il sort en Cd et en vinyl.

Nous avons enregistré le disque au studio Tonmeisterei à Oldenburg. Le titre vient du livre écrit par James C. Scott.

Les pistes de base ont été enregistrées en direct dans le studio et les chants ont été posés dans nos locaux de répétition. Comme dans tous les enregistrements précédents, nous avons fait le mélange par nous-mêmes. Les chansons dub ont été enregistrées sur bande 16 pistes. L'illustration de couverture a été faite par Jesse Michael (Classics of Love/Common Rider/Operation Ivy).

BrainDead is:
Chris - guitar, vocals / Yannig - bass, vocals / Jano - Drums


http://www.myspace.com/braindeadshit

 

Et une petite chronique de l'album par l'ami Lionel du fanzine 442ème Rue:

BRAINDEAD : Weapons of the weak (CD, Dirty Faces/Mass Productions/Pumpkin Records/5 Feet Under Records/Rumble Fish)

Ne croyez pas Braindead quand ils essaient de vous persuader que leur encéphalogramme est aussi plat que celui d'un sympathisant FN ou UMP (ouais, je sais, c'est les mêmes, mais ça ne mange pas de pain de le rappeler de temps en temps), c'est que des menteries tout ça. Les mecs seraient même plutôt mieux dotés que la moyenne côté cortex cérébral et pouvoir cognitif. A preuve leur punk-rock qui pose les questions qui vous gratouillent là où ça fait mal. Qu'ils revendiquent leur côté vegan ("It won't be drawn"), qu'ils dénoncent les errances perverties des religions dites "organisées" ("To you, the answer is no", et ces derniers temps on peut dire qu'on a été servi en matière de déviances religieuses), qu'ils combattent à leur manière le capitalisme sauvage et le libéralisme sans foi ni loi ("Slash and burn"), qu'ils affirment haut et fort qu'ils ne laisseront jamais tomber et qu'ils seront toujours en première ligne dès lors qu'il faudra s'opposer à n'importe quel dictature étatique ou supra-étatique ("Coming to terms", "One track mind"), ou qu'ils mettent en lumière l'hypocrisie politique de l'écologiquement correct ("Pointing fingers", "Keep your delusion alive") on ne peut pas dire que le trio allemand fasse fi de ses capacités intellectuelles pour faire passer son message. D'autant que, pour ce faire, ils chantent en anglais, langue évidemment plus accessible pour une communication élargie. Musicalement Braindead fait dans un punk-rock à forte connotation hardcore, avec de larges rasades ska-punk hautement énergétiques, voire de reggae-dub-punk bon teint comme les instrumentaux "Scream when you burn" et "Bright lights, dirty dubs". Réfléchir en se prenant une bonne claque punk, une certaine idée du bonheur ?