C'est
l'histoire d'un groupe de vieux briscards des concerts.
Sensibles à toutes les injustices répétitives commises
par tous les pays délaissant le respect voire l'humanisme pour
leur enrichissement et leur bien-être, nous sommes motivés
à faire entendre notre mécontentement d'une minorité
ignorée grâce à des textes bien engagés, à
nous amuser, délirer et grâce à ce groupe, pousser
un grand coup de gueule contre cette société de merde et,
sans prétention, être un groupe punk-rock avec des textes
engagés. Tant qu'il y aura de la misère, du profit, du racisme,
de la haine et de l'exclusion: il y aura toujours des gens, qui comme
nous crierons : NO PASSARAN !!
En espérant que ça donne l'idée à plein de
gens qui en ont marre de rester les bras croisés face à
des impositions de l'état qui réduisent notre liberté
d'agir, de s'exprimer, de penser, de rêver, de vivre et même
de mourir ...
Ensemble pour le respect et la liberté !!!
www.myspace.com/assezdecu
Chronique
de l'album par Lionel pour le fanzine 442ème Rue:
AC/DECUS
: Comme un pavé... (CD, Mass Prod/General Strike/Punk's Shadow/FFC
Production/8ème Avenue)
Méfiez-vous des imitations. J'ai failli me faire avoir. Ne pas
confondre ces AC/Déçus là, de Fougères, Bretagne,
l'autre pays du punk, avec les auvergnats d'AC/DCU, l'autre pays des volcans,
et qui, eux, comme leur nom l'indique, sont un tribute band à qui
vous savez. Bon, ceci posé, reste plus qu'à écouter
le bouzin. Déjà la pochette donne le ton. Un bon gros pavé
dans la gueule d'un bon gros CRS, voilà qui me semble bien parti.
Et le reste est à l'avenant. AC/Déçus c'est un bon
gros punk qui avoine au service de textes militants. Pour bien marquer
leur territoire, AC/Déçus revendiquent allègrement
des influences allant des Apaches à Banlieue Rouge, comme ça
y a pas d'équivoque. Et c'est pas parce qu'ils se sont arrêtés
aux 4 premières lettres de l'alphabet qu'ils s'y limitent. AC/Déçus
c'est du street-punk de manif, un chanteur à la voix de rogomme
(être breton ça a du bon, le chouchen au petit déj,
ça aide), 2 guitares qui se tirent la bourre (genre à qui
arrivera au bar le premier), une basse qui se la joue tellurique (y a
65 millions d'années il aurait dézingué les dinosaures
à lui tout seul le gonze), et une batterie androïde (un peu
homme beaucoup machine si vous voyez ce que je veux dire, capable de vous
tenir le 500 bpm tout en descendant un pack de 12). A part ça ?
Bah pas grand-chose. Les gaziers sont du genre énervés contre
la société, normal, sont du genre à faire un doigt
à la beauferie ambiante, logique, sont du genre à faucher
du maïs transgénique, faut bien s'occuper utilement, sont
du genre à ruiner les prévisions des économistes
de l'OCDE, salutaire, sont du genre à flinguer leur télé
dès qu'ils y voient la tronche à Drucker, ce qui ne doit
pas arriver souvent, on n'a pas idée de se lever aux aurores un
dimanche après-midi, surtout pour se vautrer devant un tel champ
de betteraves. Un disque "coup de boule coup de genou" idéal
pour animer vos prochains soirées anti-... (remplacez les petits
points par vos ennemis préférés). Et pensez bien
à laisser le disque se dérouler jusqu'au bout, y a un bonus
caché, comme chez Universal, une reprise dynamitée de la
version parabellienne d'"Amsterdam". Raahhh !!! Ca fait du bien
par où ça passe...
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